Soutenue par EIT InnoEnergy, Engie New Ventures, FORVIA, le GROUPE IDEC, Plug et Primetals Technologies, 𝗹𝗮 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗲́𝘁𝗲́ 𝗚𝗿𝗮𝘃𝗶𝘁𝗛𝘆 𝗽𝗿𝗲́𝘃𝗼𝗶𝘁 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗹’𝗲𝘅𝗽𝗹𝗼𝗶𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝘀𝗮 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝘂𝘀𝗶𝗻𝗲 𝗱𝗲 𝗳𝗲𝗿 𝗲𝘁 𝗱’𝗮𝗰𝗶𝗲𝗿 𝘃𝗲𝗿𝘁 𝗲𝗻 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲.
Fin juin, ces 5 industriels ont signé à Paris l’acte de naissance de GravitHy. Ce consortium veut construire une usine de réduction directe du fer à l’hydrogène, à Fos-sur-Mer en 2024.
Elle disposera d’une capacité de 2 millions de tonnes par an de DRI (« direct reduced iron» ), un minerai de fer pré-réduit qui pourra être converti à proximité en acier dans des fours à arc électrique, et de HBI (« hot briquetted iron »), des briquettes compactées acheminables vers d’autres aciéries.
GravitHy contribuera à réduire cet impact en produisant et en utilisant de l’hydrogène vert et bas carbone pour produire du DRI. La 1ère usine de GravitHy permettra d’éviter jusqu’à 4 millions de tonnes de CO2e, soit 5% des émissions de 2019 du secteur industriel.
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a déclaré: « 𝘕𝘰𝘶𝘴 𝘥𝘦𝘷𝘰𝘯𝘴 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘯𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘱𝘢𝘺𝘴 𝘭𝘢 𝘱𝘳𝘦𝘮𝘪𝘦̀𝘳𝘦 𝘨𝘳𝘢𝘯𝘥𝘦 𝘯𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢̀ 𝘴𝘰𝘳𝘵𝘪𝘳 𝘥𝘦𝘴 𝘦́𝘯𝘦𝘳𝘨𝘪𝘦𝘴 𝘧𝘰𝘴𝘴𝘪𝘭𝘦𝘴. 𝘕𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘷𝘰𝘯𝘴 𝘣𝘦𝘴𝘰𝘪𝘯 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘤𝘦𝘭𝘢 𝘥𝘦 𝘯𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘪𝘯𝘥𝘶𝘴𝘵𝘳𝘪𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘪𝘯𝘯𝘰𝘷𝘦𝘳 𝘦𝘵 𝘪𝘯𝘷𝘦𝘯𝘵𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘴𝘰𝘭𝘶𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘥𝘦 𝘥𝘦́𝘤𝘢𝘳𝘣𝘰𝘯𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥’𝘢𝘶𝘫𝘰𝘶𝘳𝘥’𝘩𝘶𝘪 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘥𝘦𝘮𝘢𝘪𝘯. 𝘎𝘳𝘢𝘷𝘪𝘵𝘏𝘠 𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯 𝘱𝘳𝘰𝘫𝘦𝘵 𝘦𝘮𝘣𝘭𝘦́𝘮𝘢𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘳𝘦́𝘱𝘰𝘯𝘥 𝘢̀ 𝘤𝘦𝘴 𝘦𝘯𝘫𝘦𝘶𝘹 𝘦𝘯 𝘱𝘳𝘰𝘱𝘰𝘴𝘢𝘯𝘵 𝘶𝘯 𝘱𝘳𝘰𝘫𝘦𝘵 𝘪𝘯𝘥𝘶𝘴𝘵𝘳𝘪𝘦𝘭 𝘥𝘦 𝘨𝘳𝘢𝘯𝘥𝘦 𝘢𝘮𝘱𝘭𝘦𝘶𝘳. 𝘊’𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯 𝘤𝘰𝘶𝘱 𝘥𝘰𝘶𝘣𝘭𝘦 : 𝘥𝘦́𝘤𝘢𝘳𝘣𝘰𝘯𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥’𝘶𝘯 𝘴𝘦𝘤𝘵𝘦𝘶𝘳 𝘤𝘭𝘦́, 𝘭𝘢 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥’𝘢𝘤𝘪𝘦𝘳, 𝘦𝘯 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘭𝘦́𝘮𝘦𝘯𝘵𝘢𝘳𝘪𝘵𝘦́ 𝘥𝘦𝘴 𝘦𝘧𝘧𝘰𝘳𝘵𝘴 𝘥𝘦́𝘫𝘢̀ 𝘦𝘯𝘨𝘢𝘨𝘦́𝘴 𝘥𝘦𝘱𝘶𝘪𝘴 𝘭𝘦 𝘥𝘦́𝘣𝘶𝘵 𝘥’𝘢𝘯𝘯𝘦́𝘦, 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘦𝘯 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳𝘪𝘣𝘶𝘢𝘯𝘵 𝘢̀ 𝘴𝘵𝘳𝘶𝘤𝘵𝘶𝘳𝘦𝘳 𝘯𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘧𝘪𝘭𝘪𝘦̀𝘳𝘦 𝘯𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘢𝘭𝘦 𝘥𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥’𝘩𝘺𝘥𝘳𝘰𝘨𝘦̀𝘯𝘦 𝘥𝘦́𝘤𝘢𝘳𝘣𝘰𝘯𝘦́. ”
L’investissement global mobilisé pour cette première usine s’élèvera à 2,2 milliards d’euros et permettra la création de plus de 3 000 nouveaux emplois.
L’article de l’Usine Nouvelle revient en détail sur les objectifs de ce projet.