En mars 2022, nous partagions avec vous notre communiqué technique qui revenait en détail sur le discours d’Emmanuel Macron, le 10 février 2022, à Belfort. Il présentait notamment sa stratégie énergétique pour les 30 prochaines années.
Pour faire suite à ce discours, Mardi soir, 𝗹𝗲 𝗦𝗲́𝗻𝗮𝘁 𝗮 𝗯𝗼𝘂𝗰𝗹𝗲́ 𝗲𝗻 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗵𝗲𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗹’𝗲𝘅𝗮𝗺𝗲𝗻 𝗱𝘂 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗼𝗶 𝗱’𝗮𝗰𝗰𝗲́𝗹𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗻𝘂𝗰𝗹𝗲́𝗮𝗶𝗿𝗲. Le texte prévoyait des mesures d’accélération administratives, mais surtout la suppression de l’objectif de réduction à 50 % de la part du nucléaire dans la production d’électricité d’ici à 2035.
𝗣𝗼𝗶𝗻𝘁 𝗽𝗵𝗮𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗲 𝗿𝗮𝘀𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : la suppression de l’objectif de réduction de la part du nucléaire dans le mix de production électrique français.
𝘈𝘶𝘫𝘰𝘶𝘳𝘥’𝘩𝘶𝘪, 𝘦𝘯 𝘍𝘳𝘢𝘯𝘤𝘦, 𝘭𝘦 𝘯𝘶𝘤𝘭𝘦́𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘧𝘰𝘶𝘳𝘯𝘪𝘵 𝘦𝘯𝘷𝘪𝘳𝘰𝘯 60% 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥’𝘦́𝘭𝘦𝘤𝘵𝘳𝘪𝘤𝘪𝘵𝘦́ (𝘱𝘳𝘦̀𝘴 𝘥𝘦 75% 𝘭𝘰𝘳𝘴𝘲𝘶𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘤𝘦𝘯𝘵𝘳𝘢𝘭𝘦𝘴 𝘵𝘰𝘶𝘳𝘯𝘦𝘯𝘵 𝘢̀ 𝘱𝘭𝘦𝘪𝘯 𝘳𝘦́𝘨𝘪𝘮𝘦). Or, la loi fixait jusqu’à présent 𝗹’𝗼𝗯𝗷𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳 𝗱𝗲 𝗿𝗮𝗺𝗲𝗻𝗲𝗿 𝗰𝗲 𝘁𝗮𝘂𝘅 𝗮̀ 𝟱𝟬% 𝗮̀ 𝗹’𝗵𝗼𝗿𝗶𝘇𝗼𝗻 𝟮𝟬𝟯𝟱, 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘂𝗻 𝘀𝗼𝘂𝗰𝗶 𝗱𝗲 𝗿𝗲́𝗱𝘂𝗶𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗽𝗲𝗻𝗱𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗮𝘂 𝗻𝘂𝗰𝗹𝗲́𝗮𝗶𝗿𝗲.
Cependant, afin de réduire la part du nucléaire à 50% du mix en 2035, le gouvernement estimait nécessaire de fermer 12 réacteurs nucléaires sur la période.
𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝘀𝗲́𝗻𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀, 𝗶𝗹 𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗲𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹 𝗱’𝗮𝗳𝗳𝗶𝗿𝗺𝗲𝗿 𝘂𝗻 𝗰𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗰𝗮𝗽 𝗱𝗲 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲́𝗻𝗲𝗿𝗴𝗲́𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲̀𝘀 𝗹’𝗮𝗱𝗼𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗲 𝘁𝗲𝘅𝘁𝗲.
Par ailleurs, ils ont aussi inscrit dans le texte, l’objectif de maintenir une part du nucléaire dans la production électrique « à plus de 50 % à l’horizon 2050 ». Une manière d’affirmer leur volonté d’engager une relance franche et forte de l’atome.
L’abandon du plafond de production nucléaire doit désormais être discuté à l’Assemblée nationale qui devrait examiner le texte fin mars, début avril.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire cet article issu des échos.